Profil procrastinateur. Homme. Stéphane Abry Coaching

La procrastination, ce comportement familier qui nous pousse à remettre à plus tard ce que nous devrions accomplir, touche de nombreux d’entre nous. Que vous soyez un étudiant, un professionnel ou un artiste, il est probable que vous ayez déjà cédé à cette tentation. Mais qu’est-ce qui se cache derrière cette tendance à procrastiner ? Qu’est-ce que le profil procrastinateur ? Pourquoi certains d’entre nous repoussent-ils constamment leurs tâches, même en sachant que cela peut empirer leur situation ?


Le profil procrastinateur

  1. Vous attendez la dernière minute pour faire.

Le procrastinateur est un expert en gestion du temps… ou plutôt en mauvaise gestion du temps. Il préfère souvent reporter une tâche jusqu’à ce que l’horloge sonne l’urgence. Pourquoi faire aujourd’hui ce qu’il peut faire demain ?

  1. Vous n’arrivez pas à faire tout ce que vous souhaitez.

La procrastinatrice a de grandes ambitions, mais elle se retrouve souvent submergé par la quantité de choses à accomplir. Les projets s’accumulent, les rêves restent en suspens, et elle se demande pourquoi elle ne peut pas tout faire.

  1. Le profil procrastinateur se sent souvent débordé.

La procrastination, notamment à Paris, s’accompagne souvent d’un sentiment de surdose. Trop de tâches, trop peu de temps. Le procrastinateur jongle avec les priorités, mais finit par se noyer dans un océan de responsabilités.

  1. Vous repoussez à plus tard ce que vous n’aimez pas faire.

Les tâches désagréables ? La personne qui procrastine les met en quarantaine. Elle préfère s’occuper des choses agréables et laisser les corvées pour plus tard. Après tout, pourquoi se torturer maintenant ?

  1. Votre esprit vagabonde régulièrement d’une idée à l’autre.

Peut-être êtes-vous un maître de la divagation mentale. Votre esprit papillonne d’une idée à l’autre, sans jamais se poser sur une seule. Concentration ? C’est un mot étranger.

  1. Le profil procrastinateur peut beaucoup dormir.

La procrastination est parfois liée à un besoin excessif de sommeil. Le procrastinateur préfère la douce chaleur de la couette au stress de la productivité. Ce comportement s’explique par le besoin de se “narcotiser”, c’est-à-dire d’anesthésier les pensées et ce qu’il ressent.

  1. Vous avez tendance à fumer ou à grignoter.

Le stress de la procrastination peut conduire à des comportements compensatoires. Cigarettes, chips, chocolat… tout est bon pour apaiser l’anxiété.

Besoin d’arrêter de fumer ? Je vous aide à retrouver votre liberté avec une puissante méthode d’hypnose.

  1. Vous ne savez pas par où commencer.

Paralysé devant un choix multiple, vous hésitez, tergiversez et finissez par ne rien faire du tout. N’oubliez pas que choisir ce n’est pas que faire le deuil de quelque chose, c’est surtout avancer.

  1. Vous passez beaucoup de temps à regarder des vidéos.

La procrastination numérique est une réalité. Le procrastinateur se perd dans les méandres de YouTube, Facebook et Netflix, oubliant ses obligations. Les tâches secondaires deviennent prioritaires !

  1. Vous craignez de finir ce que vous avez commencé.

La fin d’un projet est souvent synonyme de jugement, vous préférez laisser les choses en suspens plutôt que de risquer l’échec ou le succès. Dans ce cas, il se cache bien souvent une peur.

  1. Vous dressez des listes sans vous en servir.

Les listes de tâches ? Le procrastinateur en a des dizaines. Mais les suivre ? C’est une autre histoire.

  1. Vous avez de la peine à vous mettre en route.

Le démarrage est difficile pour le profil procrastinateur. Il remet même le début d’une tâche, cherchant toutes les excuses possibles ou trouvant d’autres priorités.

  1. Le profil procrastinateur a tendance à rêvasser.

L’imagination de la personne qui ajourne ses tâches est fertile. Il rêve de projets grandioses, d’aventures lointaines, mais souvent, ces rêveries restent à l’état de fantasmes. Au lieu de passer à l’action, il se perd dans ses pensées, imaginant des scénarios plutôt que de les vivre. Finalement, il vit plus un état de rêvasserie (par moment utile au bien-être) que de vivre concrètement ses grands projets.

  1. Vous ne pouvez pas vous passer des jeux vidéos.

Les jeux vidéo sont un refuge (au-delà du plaisir de jouer ou si vous êtes un pro). Ils offrent une échappatoire, un monde où les responsabilités n’existent pas. Pourtant, cette évasion virtuelle peut devenir une prison, détournant l’attention de ce qui compte vraiment.

  1. Vous êtes découragé à l’idée de passer à l’action.

La procrastination est souvent accompagnée d’un sentiment de découragement. Le profil procrastinateur se sent impuissant face à ses propres choix. L’acte de commencer devient une montagne insurmontable.

Parfois, il est nécessaire d’aborder le SENS, celui que l’on donne à ce que l’on fait.

  1. Vous passez d’une chose à l’autre sans rien terminer.

La personne qui repousse les tâches est une experte en multitâches… mais pas dans le bon sens. Elle jongle entre différentes activités, mais rarement jusqu’à la fin. Ainsi, les projets inachevés s’accumulent, laissant un sentiment d’inaccomplissement.

LinkedIn

Je suis présent aussi sur LinkedIn. On y fait connaissance ?

Comment aider le profil procrastinateur ?

Maintenant que nous avons exploré les facettes du profil procrastinateur, comment pouvons-nous sortir de ce cercle vicieux ?

Voici quelques suggestions pour briser le cycle :

  1. Conscience : Reconnaître que vous procrastinez est la première étape. Prenez conscience de vos habitudes et de leurs conséquences.
  2. Planification : Établissez des objectifs clairs et décomposez-les en étapes réalisables. Créez un calendrier pour vous tenir responsable.
  3. Priorités : Identifiez les tâches essentielles et concentrez-vous sur celles-ci. Ne laissez pas les distractions vous éloigner de l’essentiel.
  4. Action immédiate : Au lieu de remettre à plus tard, agissez dès maintenant. Même une petite action est un pas vers l’avant.
  5. Gestion du stress : Trouvez des moyens sains de gérer le stress. Levez-vous, respirez profondément et revenez à la tâche.

En fin de compte, la procrastination n’est pas une fatalité. Elle peut être surmontée avec de la persévérance et une volonté de changer. Alors, par quoi allez-vous commencer ? Qu’est-ce qui vous parait le plus abordable ?

Et comme dirait, non sans humour, une cliente :

“Quand je suis dans l’action, je ne procrastine pas !”


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