Il y a des matins où l’on se dit : « Aujourd’hui, je m’y mets. » Et pourtant, les heures passent, les distractions s’enchaînent et la journée s’évapore. J’ai longtemps observé, écouté et accompagné des personnes comme vous, pleines d’idées, de projets, de rêves, mais freinées par une force invisible : la procrastination. Alors aujourd’hui, parlons d’un mot que tout le monde connaît, mais que peu comprennent vraiment. Parlons de ce que signifie arrêter de procrastiner maintenant, pour de bon. Parce qu’il ne s’agit pas d’un combat contre soi-même, mais d’un apprentissage à mieux se comprendre, à se réguler et à se remettre en mouvement.
Pourquoi vous remettez au lendemain ce que vous pourriez faire aujourd’hui
Je vais être direct : la procrastination n’est pas un problème de paresse. C’est un mécanisme d’évitement émotionnel. Lorsque vous ressentez de l’anxiété, du doute, de l’ennui ou de la peur face à une tâche, votre cerveau cherche à vous protéger de l’inconfort immédiat. Il choisit alors une activité plus agréable, plus gratifiante sur le moment, même si elle ne vous fait pas avancer. C’est ainsi que l’on remet à plus tard non pas la tâche en elle-même, mais l’émotion désagréable qu’elle provoque.
En réalité, vous ne fuyez pas votre travail : vous fuyez un ressenti
D’ailleurs, plusieurs études le confirment. Par exemple, selon une méta-analyse canadienne menée auprès de plus de 24 000 personnes, entre 20 et 25 % des adultes se décrivent comme des procrastinateurs réguliers.
Chez les étudiants, les chiffres explosent : plus de 90 % reconnaissent remettre régulièrement leurs travaux à plus tard. Ces comportements ne sont donc pas exceptionnels, ils sont humains. Et comprendre cela, c’est déjà commencer à se libérer de la culpabilité.
Ce que disent les études : la procrastination abîme la confiance, pas la valeur
Je le constate souvent : à force de reporter, on finit par douter de soi. On se dit qu’on n’est pas discipliné, qu’on manque de courage. Pourtant, la science est claire. Une étude suédoise publiée en 2023 a suivi plusieurs milliers d’adultes et a montré que ceux qui procrastinaient le plus étaient aussi ceux qui souffraient davantage d’anxiété, de stress et de troubles du sommeil.
En d’autres termes, la procrastination n’est pas seulement une perte de temps, c’est une charge mentale qui érode peu à peu la confiance.
Mais la bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas irréversible. Il existe des méthodes simples, validées, qui permettent de reprendre le contrôle de vos actions. Et je les utilise au quotidien dans mes accompagnements.
Ce qui marche vraiment pour arrêter de procrastiner maintenant
Si je devais résumer mon approche, je dirais qu’il s’agit d’alléger l’action au lieu de la forcer. Arrêter de procrastiner, ce n’est pas se battre contre soi-même, c’est créer les conditions pour que l’action devienne naturelle.
D’abord, il y a les intentions d’implémentation. Cela consiste à définir clairement un scénario du type : « Si il est 9h00, alors j’ouvre mon document et j’écris la première phrase. » Cette technique, simple en apparence, a montré dans de nombreuses recherches qu’elle augmentait significativement les chances de passer à l’action.
Ensuite, j’aime beaucoup utiliser le WOOP (ou méthode MCII) : vous définissez un souhait, vous imaginez le résultat positif, vous identifiez l’obstacle principal, puis vous créez un plan précis pour y faire face. Par exemple : « Je veux envoyer ma proposition d’ici 11h. Si je sens l’envie de la peaufiner sans fin, alors je passe directement à la relecture et j’envoie. »
Il y a aussi le timeboxing, une approche que j’utilise moi-même tous les jours. Au lieu d’écrire une liste interminable de tâches, vous bloquez des créneaux courts et précis dans votre agenda, avec un début et une fin clairs. Vous décidez, par exemple, que de 8h30 à 9h00, vous travaillez sur la première partie de votre rapport. Rien d’autre. Ce principe réduit la charge mentale et structure la journée.
Et puis il y a la règle de la première minute. Si une tâche vous semble énorme, autorisez-vous simplement à la commencer pendant une minute. Une seule. C’est souvent suffisant pour créer le mouvement. Parce qu’en réalité, la motivation vient après le démarrage, pas avant.

Le rôle des émotions : agir avec bienveillance, pas sous pression
Je tiens à insister sur un point essentiel : arrêter de procrastiner ne consiste pas à se “pousser” davantage, mais à apaiser la relation que vous entretenez avec l’action. Quand j’accompagne une personne, je m’intéresse d’abord à ce qu’elle ressent avant de m’intéresser à ce qu’elle fait. Car derrière chaque report, il y a une peur, une croyance, une fatigue, ou simplement un besoin d’espace.
Lorsque vous prenez conscience de ce qui se joue, vous pouvez ajuster votre stratégie : réduire les distractions, clarifier vos priorités, rendre vos objectifs plus concrets, et surtout, vous accorder le droit à l’imperfection. Le perfectionnisme est l’un des moteurs les plus puissants de la procrastination. Si vous attendez le moment idéal, il ne viendra jamais. L’action imparfaite, elle, existe. Et c’est elle qui construit la fierté.
À mettre en place pour arrêter de procrastiner maintenant
Je vous invite à tester trois actions très simples dès aujourd’hui :
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Clarifiez votre objectif du jour : une phrase, pas plus. « Rédiger l’introduction du dossier » est plus efficace que « Avancer sur le dossier ».
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Bloquez un créneau court dans votre agenda, avec une alarme de fin. Ce cadre crée une tension douce qui favorise la concentration.
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Associez l’action à un plaisir : votre café préféré, une playlist motivante, un cadre agréable. L’idée, c’est de créer un signal positif lié à l’action.
Ces trois leviers sont à la fois simples, rapides et puissants. Ils vous aideront à démarrer sans vous épuiser.

Arrêter de procrastiner maintenant grâce à un accompagnement sur mesure
Depuis 2008, j’accompagne des personnes comme vous à retrouver de la fluidité dans leurs actions. Ensemble, nous analysons ce qui bloque, nous identifions les déclencheurs émotionnels, nous mettons en place des routines efficaces, et surtout, nous célébrons chaque progrès. Parce qu’arrêter de procrastiner, ce n’est pas devenir une machine à faire, c’est retrouver la liberté de choisir et la fierté d’agir.
Je vous propose plusieurs formats d’accompagnement :
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Séances individuelles en ligne (30 ou 60 minutes) pour retrouver du rythme et de la clarté.
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Ateliers en entreprise, pour travailler la concentration, la priorisation et la gestion du flux mental.
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Et une séance contact OFFERTE de 15 minutes, pour faire connaissance, comprendre votre situation et définir ensemble le meilleur point de départ.
Vous pouvez dès maintenant réserver votre rendez-vous via Calendly :
Ou, si vous souhaitez un travail plus introspectif autour de l’hypnose, me contacter directement pour Tierra Serena au +41 79 850 09 18.
Vous savez… le premier pas change tout
Je le répète souvent : ce n’est pas la taille du pas qui compte, c’est le fait de le faire. Chaque fois que vous agissez, même un peu, vous renforcez la confiance en votre capacité à tenir parole envers vous-même. Et c’est ce cercle vertueux qui transforme votre manière de vivre, de travailler et de respirer vos journées.
Arrêter de procrastiner, c’est avant tout reprendre le pilotage de votre temps intérieur. Et si aujourd’hui, vous décidiez de faire ce premier pas accompagné ?






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