Puisque vous savez déjà comment vous y prendre pour repousser les tâches que vous avez à réaliser… Vous pourriez utiliser cette compétence pour repousser votre procrastination, n’est-ce pas ?
Les automatismes de votre tendance à repousser les actions
Les routines, les automatismes, sont très utiles pour lutter contre la procrastination. Dès qu’une action a été automatisée, vous ne pensez plus de la même façon à ce que vous avez à faire. En mode “petit robot”, vous agissez et au fil du temps cela devient normal, banal, voire naturel. Comme une compétence inconsciente à laquelle on ne réfléchit plus.
C’est le cas avec le vélo : nous ne pensons pas à notre équilibre, comment poser les mains sur le guidon, pédaler, tourner… Et notre cerveau est tellement bien construit que même après plusieurs années sans avoir fait de vélo, on sait en quelques secondes comment s’y prendre. Une compétence inconsciente est gravée en nous et nous ne sommes plus obligés de tout réapprendre. Magique ? Non ! “Juste” une des formidables capacités du cerveau à enregistrer les moindres détails pour nous faciliter la vie. Sinon, imaginez qu’à chaque fois que vous enfourcher votre VTT vous soyez dans l’obligation de tout apprendre à nouveau…
Peut-être bien que depuis des années vous avez pris certaines habitudes et améliorer (inconsciemment) petit à petit votre stratégie de procrastination. Vous savez, les mêmes pensées face aux tâches déplaisantes. Ou encore, des comportements semblables pour passer à côté de ce que vous avez à réaliser. Fort probable que votre discours est bien rôdé pour trouver des preuves que vous ne pouvez pas faire autrement…
Comme un horloger, réglez le mouvement
Et si, au fil du temps, vous aviez installé ce fonctionnement, et que pour le moment, ce ne soit QUE la “bonne réponse” que vous ayez trouvé face aux situations ?
Repensez à vos expériences de procrastination :
- Dans quels contextes cela arrive ?
- Que faites-vous ? Que voyez-vous ? Que ressentez-vous ? Que vous dites-vous ?
- Qu’aimeriez-vous démontrer à ce moment-là ? De quelles compétences et capacités auriez-vous besoin pour passer à l’action ?
- Que croyez-vous sur les actions à réaliser ? Et aussi vos croyances sur vous ? Y a-t-il une valeur forte qui vous guide ?
- Comment vous voyez-vous dans ces moments ? Quelle image avez-vous de votre personne ?
- Et comment un changement pourrait améliorer la qualité de votre vie ?
Prenez le temps d’analyser plusieurs expériences de procrastination et notez précisément les points communs… et remarquez comme il y a des automatismes, des réponses toutes faites face aux tâches et, que vous avez la capacité d’aborder le changement.
À l’image d’une montre, toutes les pièces sont imbriquées pour répondre à un objectif : faire tourner les aiguilles. Votre propre système est réglé pour répondre automatiquement dès lors qu’une activité n’est pas satisfaisante pour vous.
Alors, pourquoi ne pas vous servir d’une stratégie bien huilée pour l’utiliser en votre faveur ?
Changez vos pensées
Imaginez un instant qu’au lieu de procrastiner vous puissiez esquiver cette tendance à repousser au lendemain ?
Projetez-vous dans le futur en vous observant utiliser votre stratégie (bien apprise) pour agir. Au lieu d’esquiver les tâches importantes à faire, esquivez votre procrastination. Changez votre vision en imaginant que procrastiner est le sujet à repousser : “Je ne repousse plus mes actions, je repousse ma procrastination”.
Vous trouvez cela un peu bizarre ? Et depuis quand la bizarreté ne fonctionne-t-elle pas ? Tentez l’expérience du changement de pensées et de visions… Cela réserve beaucoup de surprise !
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