Le découragement est un état humain universel qui peut être déclenché par divers facteurs. C’est un sentiment que nous avons tous connu à un moment ou à un autre. Mais alors, quelles sont les causes du découragement ? Quels psychologues et psychiatres ont travaillé sur le sujet ? Quelles sont les solutions pour surmonter le découragement ? Et comment notre ego peut jouer un rôle dans tout cela ? Lire la suite
CAP : Coaching Anti-Procrastination
80% des personnes (en tout cas dans nos sociétés modernes) seront un jour ou l’autre touchées par la procrastination.
Ca va d’une tâche que l’on repousse de temps en temps à un véritable frein dans la vie.
Toutefois, il est essentiel de faire le point sur deux sortes de procrastination : l’active et la passive.
Active :
Dans ce cas, vous choisissez consciemment de remettre au lendemain. Vous savez prendre du recul quand il y a trop de stress. Vous planifiez des moments pour vous, d’autres pour vous reposer ou encore vaquer à d’autres activités. Cela vous permet également d’être plus créatif. Bref, c’est une procrastination choisie.
Passive :
C’est celle-ci qui amène les procrastinateurs à faire une démarche de coaching.
Là, il n’est plus question de choisir mais de subir et c’est ce qui fait toute la différence. Il y a un véritable de besoin de reprendre son temps en main. Il y a aussi tout l’aspect psychologique à prendre en compte dans cette forme de procrastination (motivation, ennui, confiance en soi, peurs, discipline…).
Comprendre cette tendance à repousser les tâches
Mon but est de vous aider à démêler le faux du vrai car c’est un sujet plus sensible qu’il n’y parait. On peut en rire ou encore se moquer des procrastinatrices et procrastinateurs, pourtant cela gâche la vie de nombreuses personnes.
De ce fait, l’accompagnement doit être pris très sérieusement pour les aider à passer à l’action.
Dans mes articles je vous transmets des outils, des méthodes, des réflexions, des stratégies et je des connaissances pour mieux comprendre cette tendance à différer les actions.
C’est lors d’une séance de coaching anti-procrastination, que l’image de l’embouteillage est apparue à une cliente. Cette excellente métaphore représente parfaitement comment certains blocages nourrissent la procrastination.
Aujourd’hui, j’ai envie de vous partager la vision d’une cliente, appelons-la Sophie, concernant la procrastination. Je me permets de ne pas entrer dans les détails de son coaching. Cependant, sa tendance à repousser les tâches malmène son quotidien.
Lors de notre dernier rendez-vous, nous avons fait le tour du propriétaire pour lister les tâches qu’elle avait en retard, les urgentes et celles qui pouvaient encore mijoter un peu. Ces dernières n’étant pas les plus importantes, ni les plus bloquantes à court terme.
Là, elle me parle, entre autres, d’un message qu’elle doit envoyer et qui la freine émotionnellement. De mon point de vue cela parait être une tâche réalisable. Mais je ne suis pas elle. Pour sa part, c’est un nœud qui demande à être défait car il bloque tout le reste.
Sophie, à ce moment-là, m’offre une magnifique métaphore de ce qu’est la procrastination. Du moins, une image très parlante pour la définir dans certains cas. Cette image est celle de l’embouteillage.
En d’autres termes, une seule tâche (énergétivore, émotionnelle, complexe à réaliser, qui prend du temps ou non) peut créer un bouchon. Vous savez, comme quand une canalisation est obstruée et que tous les détritus, petit-à-petit, s’amassent derrière l’obstacle. C’est aussi le cas d’un ralentissement sur l’autoroute qui va provoquer un embouteillage de saturation.
Pourquoi c’est une excellente représentation ?
Car dans certains cas, ce que vit Sophie, le procrastinateur va se sentir submergé par une seule action à réaliser. Ce blocage va créer des répercussions sur tout le reste de l’agenda et de la to-do-list. Tellement impliqué et focalisé sur sa problématique (même mineure vu de l’extérieur) qu’il ne pourra plus s’en défaire. Or, plus il va la repousser au lendemain, sans traiter les autres tâches qui vont s’accumuler, plus sa liste d’actions à réaliser va prendre de l’ampleur.
Il doit donc déboucher la canalisation.
Comment passer de l’embouteillage à la fluidité ?
Si vous me lisez régulièrement, vous savez que ce passage n’est pas des plus aisés pour les personnes qui procrastinent. Les « yaka » et les « on doit » (ce que l’on appelle dans notre jargon des opérateurs modaux) n’auront que très peu d’influence pour y arriver. Il n’y aurait donc pas de solution ?
Si, il en existe, fort heureusement, mais cela va demander de la stratégie, de la gestion des émotions et de la volonté. Tout un programme ambitieux pour un procrastinateur digne de ce nom.
Je suggère de prendre le problème à bras le corps et que cela devienne une « vraie » priorité. C’est-à-dire, pas une tâche que l’on subit, mais une action à réaliser afin de soulager l’esprit.
La stratégie du petit robot
Le but est multiple : déstressé, se sentir plus léger, être satisfait de l’avoir fait et déblayer le terrain pour s’occuper des autres travaux en cours.
Concrètement, je propose d’utiliser le mode « petit robot » : « J’arrête de réfléchir et j’agis ».
Il est important de se lancer dans l’action car, nous le savons, c’est elle qui va affaiblir les angoisses et le stress.
Cette stratégie va défier la volonté mais c’est un défi nécessaire pour supprimer l’embouteillage. Parfois, il est utile de faire ce que n’aimons pas faire pour ensuite être débarrassé une fois pour toute de ce qui nous bloque. Il y a un effet positif à cela : gagner en confiance !
De plus, il arrive bien souvent que l’on observe que ce n’était pas si terrible de passer à l’action. Nos craintes sont rarement validées dans le futur. Or, elles bloquent notre présent et nous font perdre du temps. Et, le temps est un bien précieux. Rappelez-vous la dernière fois que vous étiez dans un embouteillage, vous auriez certainement aimé avoir le pouvoir de désengorgé l’autoroute, n’est-ce pas ?
Dans le cas de la procrastination, ce pouvoir dépend de vous. Alors, comme Sophie, dégagez le passage !
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“La procrastination est le voleur du temps” disait Edward Young, écrivain anglais du 18ème siècle. Cette citation résume parfaitement l’impact négatif de la procrastination sur notre vie. Elle nous empêche d’atteindre nos objectifs, génère du stress et de l’anxiété, et peut même nuire à nos relations et à notre santé mentale.
Mais que se passe-t-il réellement dans notre cerveau lorsque nous procrastinons ? La science commence à lever le voile sur les mécanismes cérébraux qui sous-tendent ce comportement.
Votre cerveau vous joue des tours
Que se passe-t-il quand votre système de récompense est en panne ? Des études en neurosciences ont révélé que les procrastinateurs chroniques ont un système de récompense cérébral moins sensible à la dopamine, le neurotransmetteur associé au plaisir et à la motivation.
En clair, cela signifie que les récompenses à long terme, comme terminer une tâche importante, leur procurent moins de satisfaction que les récompenses immédiates et à court terme. Dans ces dernières, vous imaginez facilement que l’on y trouve le visionnage de vidéos ou naviguer sur les réseaux sociaux.
Imaginez un instant que votre cerveau soit comme une machine à sous. Les procrastinateurs chroniques ont une machine à sous qui dysfonctionne. Les récompenses à long terme, comme terminer un rapport important, ne leur procurent qu’un maigre gain, tandis que les récompenses immédiates, comme consulter leurs emails ou regarder une vidéo amusante, leur procurent un jackpot de dopamine.
L’amygdale et la peur de l’échec
L’amygdale, centre de la peur et de l’anxiété dans le cerveau, joue également un rôle crucial dans la procrastination. Face à une tâche difficile ou redoutée, l’amygdale peut s’activer, déclenchant des sentiments de peur, d’anxiété et de stress. Cela amène le cerveau à privilégier des activités moins menaçantes, comme la procrastination, pour éviter l’inconfort émotionnel.
C’est comme si votre cerveau était un protecteur trop zélé. Il vous perçoit comme un enfant fragile et il craint que vous ne soyez pas capable de relever le défi d’une tâche difficile. Pour vous protéger du stress et de l’anxiété, il vous pousse à reporter cette tâche et à vous tourner vers des activités plus rassurantes.
Le cortex préfrontal et le contrôle de soi
Le cortex préfrontal, lui, est le siège du contrôle de soi et de la planification. Il est également impliqué, vous vous en doutez, dans la procrastination. Les personnes qui procrastinent ont souvent des difficultés à activer cette zone du cerveau, ce qui peut les rendre plus susceptibles de céder aux distractions et de reporter les tâches importantes.
Cette fois-ci, imaginez votre cortex préfrontal comme un muscle. Chez les procrastinateurs chroniques, ce muscle est atrophié et manque de tonus. Il a du mal à se concentrer sur une tâche précise et à résister aux distractions du monde extérieur.
Quand votre cerveau vous joue des tours
La compréhension des mécanismes cérébraux de la procrastination ouvre de nouvelles perspectives pour le développement de traitements plus efficaces.
Des recherches prometteuses explorent l’utilisation de techniques telles que le neurofeedback, la stimulation cérébrale transcrânienne et la thérapie cognitivo-comportementale basée sur la neuroscience pour aider les personnes à surmonter la procrastination.
Ces nouvelles approches thérapeutiques s’attaquent directement aux racines cérébrales de la procrastination. Elles visent à renforcer le système de récompense, à calmer l’amygdale et à tonifier le cortex préfrontal.
Libérez-vous des chaînes de la procrastination
Cette tendance à repousser les tâches ne doit pas être une fatalité. En comprenant mieux les mécanismes cérébraux qui la sous-tendent et en explorant les nouvelles solutions offertes par les neurosciences, vous pouvez développer des stratégies pour la combattre et atteindre vos objectifs.
N’oubliez pas que vous n’êtes pas seul(e). La procrastination touche des millions de personnes et il existe de nombreuses ressources pour vous aider à la surmonter.
Références:
Koob, G. F., & Volkow, N. A. (2010). Neurocircuitry of addiction. Neuropharmacology, 58(1), 104-116.
Hofmann, S. G., Baumeister, R. F., Vohs, K. D., & Dewitt, D. L. (2011). Willpower: Rediscovering the greatest human strength. Guilford Press.
Chronis, T., & Tobin, M. D. (2007). Neurocognitive bases of procrastination. In M. Ferrari (Ed.), The psychology of procrastination (pp. 3-31). Guilford Press.
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