VOUS AVEZ MIEUX À FAIRE, MAIS VOUS NE LE FAITES PAS

Vous connaissez ce moment où, malgré le fait que vous avez mieux à faire, une tâche importante vous attend, mais où tout semble plus urgent, plus intéressant, plus facile ? L’évier, qui n’avait absolument pas besoin d’être récuré, devient soudainement votre priorité absolue. La boîte mail, que vous aviez prévu de désengorger plus tard, vous attire comme un aimant. Et ce documentaire sur la fabrication des crayons ? Incontournable.

Vous avez mieux à faire, alors pourquoi attendre ?

Le travail s’accumule, les échéances approchent, et pourtant, il est difficile de s’y mettre. Répondre à ce mail important ? Plus tard. Rédiger ce rapport ? On verra bien demain. Faire du sport ? On commence lundi. Vous vous retrouvez pris au piège de ces distractions, alors que le temps file et que votre tâche principale reste en suspens.

Or, dans votre tête, tout est clair : ce serait tellement plus simple de s’y mettre tout de suite. Et pourtant, votre main ouvre l’application des réseaux sociaux comme si elle était programmée pour. Ce projet professionnel, qui pourrait pourtant faire décoller votre carrière, reste en suspens. Quant à ce dossier crucial… Vous le ferez quand vous serez “mieux disposé”.

Cette habitude qui vous coûte cher

Le plus insidieux dans cette situation, c’est qu’elle vous rattrape toujours. Ce sentiment diffus d’urgence, ce stress qui s’accumule, cette culpabilité qui s’infiltre quand vous comprenez que vous auriez pu avancer. À force d’attendre “le bon moment”, vous accumulez de la pression. Et, bien souvent, vous finissez par tout faire dans la précipitation, avec un résultat loin de ce dont vous êtes capable.

Les études montrent que reporter systématiquement ce que vous avez à faire nuit à la concentration, à la productivité et même au bien-être mental. Pourtant, ce piège est universel.

Les pièges invisibles qui vous retiennent

Votre cerveau trouve toujours une bonne raison pour ne pas avancer et vous joue des tours. Il vous murmure que vous avez encore le temps, que ce n’est pas si urgent, qu’il vaut mieux attendre l’inspiration. Il vous fait croire que vous fonctionnez mieux sous pression. En réalité, il cherche juste à éviter l’effort immédiat.

Mais les conséquences, elles, sont bien réelles : stress de dernière minute, nuits écourtées, projets inachevés, opportunités manquées.

Comment se remettre sur les rails

Après avoir compris comment vous fonctionnez, vous pouvez utiliser, par exemple, ces stratégies :

1. Posez un premier pas : Oubliez l’idée de tout faire d’un coup. Commencez par cinq minutes. Juste cinq. Souvent, le plus dur est de démarrer.
2. Fixez-vous une échéance plus proche : Si la date limite est dans un mois, donnez-vous une première échéance dans trois jours. Un petit engagement, plus facile à respecter.
3. Créez une routine : Décidez d’un moment précis pour avancer sur vos tâches les plus importantes, sans négociation avec vous-même.
4. Récompensez-vous intelligemment : Une tâche accomplie, une pause méritée. Et non l’inverse.

5. Rendez vos engagements visibles : Parlez-en autour de vous, écrivez vos objectifs. Ce qui est écrit noir sur blanc devient plus concret.

La fierté de l’action

Il y a quelque chose d’extrêmement gratifiant dans le fait de passer à l’action. Ce n’est pas seulement une question d’efficacité, mais aussi de satisfaction personnelle. Se prouver que l’on est capable, que l’on avance, que l’on construit. Chaque tâche accomplie est une victoire sur l’inertie. Et plus vous enchaînez ces victoires, plus vous ressentez cette fierté qui vous pousse à continuer.

N’oubliez pas : “Chaque action que vous accomplissez vous libère !”

Un témoignage qui fait écho

“J’avais toujours mille excuses pour ne pas avancer sur mon projet d’entreprise. Un jour, j’ai décidé d’arrêter de chercher la motivation et de simplement commencer. Dix minutes par jour, pas plus. Trois mois plus tard, mon projet prenait forme et je ne me reconnaissais plus !” – Thomas, entrepreneur, Lyon.

À vous de jouer

La prochaine fois que vous vous surprenez à errer sur votre téléphone, demandez-vous : qu’est-ce que je suis en train d’éviter ? Parce qu’au fond, vous le savez.

Vous avez mieux à faire… et il est temps de le faire.