10 trucs pour améliorer votre communication et pour aborder les autres avec élégance. Tout d’abord apprenez à créer un contexte de confiance pour mieux communiquer avec eux. Sans mettre en place cette relation, il vous sera difficile de dialoguer sereinement et vous risquez de passer à côté d’une belle discussion, de ne pas recevoir les infos dont vous aviez besoin, de sentir un inconfort, rater une vente…
10 trucs pour améliorer votre communication
Vous (ou l’autre) n’écoutez pas, vous ne posez pas les “bonnes” questions, vous parlez à la place de l’autre, vous parlez sans arrêt, vous jugez, vous dites à l’autre comment il devrait se comporter, vous parlez sans filtre entre vos pensées et vos mots… et vous remarquez que ce n’est plus possible car il y a donc “quelque chose” qui coince dans vos échanges.
1. Respectez les distances
C’est une règle fondamentale. Évaluez rapidement la distance qui parait la plus confortable pour vous et les autres.
Soyez attentifs aux signes de votre interlocuteur :
- S’il tend l’oreille avancez-vous ou parlez plus fort.
- Vous avancez, il recule ; vous êtes certainement entrée dans sa zone d’intimité. En reculant il n’accepte pas une présence si proche
- Si comme moi vous êtes tactile (kinesthésique) attention car vos interlocuteurs n’aiment pas forcément votre main sur leur épaule.
- Je fais volontiers la bise ; d’autres n’aiment pas ce rapprochement.
2. Observez
C’est la base d’un bon dialogue. Observez l’autre pour recevoir un maximum d’informations à travers ses comportements.
Sans devenir un spécialiste de la synergologie (étude du langage corporel), vous pouvez développer votre observation pour en retirer des infos utiles.
Regardez les gestes de celui est en face de vous, ses mimiques, s’il tape du pied, si sa tête est penchée, si sa gestuelle est lente, s’il se touche le visage…
Ne tirez aucune conclusion de ses comportements. Il vous faut juste observer sans interpréter.
3. Accordez-vous (voix, rythme, gestuelle…)
Maintenant que vous avez observé sans juger, je vous suggère de créer un climat de confiance en vous accordant avec élégance à votre locuteur. S’accorder ne veut pas dire singer ou imiter. S’accorder c’est reproduire les gestes, naturellement, comme quand une discussion se passe bien.
Cela veut dire que quand vous vous sentez bien avec une personne vous aurez tendance à vous comporter comme elle. Vous parlerez à la même vitesse, vous adopterez la même gestuelle, elle sourit vous souriez, elle pose ses coudes sur la table vous la suivez etc…
Il n’y a rien de manipulateur ou de je ne sais quoi dans cette synchronisation. Je le répète c’est un comportement naturel.
4. Écoutez
Je rencontre de plus en plus de personnes qui ne savent pas écouter. Elles parlent, elles débitent, elles mitraillent de paroles les autres et non plus consciences qu’elles perdent l’écoute dont elles rêvent tant. Elles parlent à la place des autres, devancent leurs réponses, leurs expliquent à tout bout de champ comment ils devraient faire. Comprenez que vous communiquez mal si vous parlez trop !
- Prenez le temps d’écoutez les autres
- Incitez aussi votre interlocuteur/trice à faire moins long ou à préciser ses propos
- Comptez jusqu’à 10 dans votre tête avant de prendre la parole et être certaine que votre intervention sera utile.
Vous verrez, c’est surprenant tout ce que les autres peuvent vous confier si vous développez votre sens de l’écoute. Vous remarquerez qu’ils ont plus de plaisir à être avec vous. Ils seront plus enclins à vous aider.
En écoutant vous créez une bonne ambiance.
5. Repérez les DOG
Quand nous nous exprimons nous utilisons (inconsciemment ou non) des distorsions du langage, des omissions et/ou des généralisations. Nous le faisons tous, donc pas de panique.
Ici, pas question d’écrire un cours de communication mais juste vous apporter un éclairage.
Distorsion (cause à effet) :
“Quand mon co-équipier arrive en retard, ça me met en colère”, “Sa nouvelle promotion le rend prétentieux””
Aide : La distorsion c’est un lien (souvent erroné) entre 2 faits. Apprenez à “casser ce lien” pour faire prendre conscience à votre interlocuteur qu’il pourrait ressentir autre chose, faire autrement, se libérer d’un schéma répétitif, d’un jugement hâtif etc…
Exemple de question : “En quoi le rend-elle prétentieux ?”
Omission (il manque des infos) :
“Le chat a sauté”, “C’est la pire décision qu’il ait prise”, “Ils l’ont dit hier soir aux infos”
Aide : Une omission permet d’ignorer certains éléments, tandis que d’autres sont mis en évidence. L’omission permet de supposer qu’il existe un acquis de connaissances, de compétences ou d’informations. Nous tenons certaines données pour acquises et nous nous abstenons d’y revenir.
Exemples de questions : “Quelle décision a-t-il pris ?” “Qui a dit quoi ?”
Vous reconnaissez la présence d’une omission dès qu’une partie de l’information manque dans la phrase. Si vous fermez les yeux et essayez de vous faire une image de la situation, votre image interne comporte un “blanc”, un “trou”.
Généralisation :
“Tous les Anglais boivent du thé”, “Tous les français portent un berret”, “Toutes les femmes sont intuitives”.
Aide : “Tous, toujours, jamais, aucun, chacun, chaque fois, partout, nulle part…”. La présence de l’un de ces mots dans une phrase nous indique que notre interlocuteur communique à ce moment-là sur la base d’une généralisation qui peut être fondée ou
non.
Exemples de questions : “Tous ? Vraiment tous” ? “Connais-tu un Français qui ne porte pas de berret ?”
5. Posez des questions
Savoir poser des questions est une grande qualité dans la communication. Comme tout cela se travaille et s’entraîne. Posez une question à côté de la plaque, c’est-à-dire n’ayant aucun rapport avec le discours de celle ou celui qui est en face de vous, et vous êtes certaine de casser l’échange.
- Écoutez les mots qui vous semblent importants et questionnez-les si besoin.
- Si vous n’êtes pas sûre de comprendre faites préciser en questionnant.
- En posant des questions vous vous intéressez vraiment à votre conjoint(e), collègue, ami(e) etc…
- Les questions font avancer les discussions
Attention : toutes les questions qui commencent par “pourquoi” sont des tueuses de relations. Pourquoi demande une justification. En abusez donne l’impression à l’autre qu’il est interrogé comme un coupable. Préférez “en quoi..”, “comment…”, “qu’est-ce qui…”
6. Acceptez les réponses
Quand vous posez une question acceptez en retour la réponse de l’autre. Elle ne sera peut-être pas à votre goût, vous déstabilisera, apportera une déception, vous surprendra…
Gardez votre esprit ouvert. Adoptez une attitude d’échange et non de “manipulation”. Soyez prête à attendre n’importe quelle réponse.
7. Reformulez
En reformulant une partie de ce qu’a dit votre interlocuteur/trice vous lui signifiez que vous étiez bien à l’écoute, que vous avez compris ce qu’il/elle vous confiait. Vous pouvez, suivant le moment, reformuler l’ensemble de son message ou en partie (quelques mots, un bout de l’histoire…)
8. Evitez les lectures de pensées
“Je sais ce que tu vas dire”, “je connais ta décision”, “comme d’habitude tu vas faire ceci…”.
Entre nous, cette attitude peut vite devenir insupportable car au fond vous n’êtes pas à la place de l’autre et vous ne savez rien. Parfois vous viserez juste. Souvent vous serez hors sujet.
Abstenez-vous de ce genre de remarque et vous améliorerez grandement votre comm’
9. Vous a-t-on demandé votre avis ?
Si on ne vous demande pas votre avis, ne le donnez pas. Vous vous éviterez toutes sortes de conflits ou d’incompréhensions. Sinon vous pouvez blesser l’autre. Il peut se sentir jugé. Il souhaitait juste être écouté sans chercher de conseils.
Si les autres ont besoin de vous laissez-les venir vers vous. Au pire, proposé leurs une suggestion et laissez-leurs la liberté d’accepter ou non.
10. Le bon conseil de Jacques Salomé
Le TU tue ! Parlez en votre nom, de vos expériences, de vos ressentis, de vos pensées. Ne parlez pas à la place de l’autre. Laissez-lui sa responsabilité dans ce lien d’échanges. Évitez de le juger avec le “tu es comme ça”, “tu devrais faire ceci”.
Ce que je crois de la communication
Lors de mes formations en communication, j’ai appris le respect de la vision des autres. J’ai compris que je devais laisser de la place pour que mes interlocuteurs puissent s’exprimer. Je me suis rendu compte qu’écouter était la base des échanges et que je ne devais pas donner mon avis tout de suite sans avoir demander la permission. J’ai assimilé le fait que je pouvais faire le choix de proposer des suggestions plutôt que de conseiller.
Communiquer est un apprentissage et comme tout apprentissage nous nous améliorons en faisant des erreurs. Il nous est donc utile de nous remettre en question pour améliorer nos savoir-faire en la matière.
Si vos échanges avec les autres se déroulent correctement ne changez rien à votre façon de faire. A contrario engagez-vous à améliorer votre dialogue avec les autres (couple, travail, entretiens…) afin de créer des moments plus confortables pour tous.
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