C’était la fin d’un week-end de formation (communication interpersonnelle). Nous évoquions avec notre formateur le dialogue avec un mur (sous-entendu une personne qui ne dit rien, ne répond pas, reste murée…). Comment dialoguer avec un mur ?
Le formateur faisait en sorte de nous aiguiller (c’était son rôle) mais le groupe était insistant et pas tout à fait d’accord avec lui. L’idée de notre “mentor” : il y a toujours une solution. Sur le principe nous étions prêts à le suivre mais… il subsistait un doute. Si le mur reste un mur ?
Pourquoi un mur de silence ?
“Ok… je laisse tomber ma casquette de formateur… Si vous avez le sentiment d’avoir tout essayé pour installer et construire le dialogue et que vous n’y arrivez pas : soit vous essayez encore (acharnement ? Ténacité ?), soit vous vous posez la question, pourquoi voulez-vous perdre autant d’énergie ? (Lâcher-prise)”
On ne peut pas forcer une personne à parler (à moins de faire partie du FBI et encore, ça reste à prouver. L’exemple je le reconnais est extrême).
Son silence exprime aussi quelque chose. C’est une communication qui d’ailleurs s’observe surtout dans la gestuelle, les mimiques…
Celui qui se mure dans le silence a évidemment ses propres raisons qui peuvent être complexes (vécu, crainte, difficulté relationnelle, ne sait pas faire autrement, se sent au pied du mur…).
Posez-vous aussi la question :
Pourquoi ai-je temps besoin de l’entendre ? En quoi cela me sera utile, rassurant ? Suis-je frustré ? Oui et pour quelle(s) raison(s) ?
J’ai remarqué que c’est souvent une question de temps et que pour aider votre interlocuteur à dire, il est essentiel d’être méthodique. Cependant si vous n’êtes pas formé cela pourra devenir un parcours du combattant.
Je vous propose de changer de contexte.
Pour dialoguer avec un mur, déplacez-le…
Si vous êtes en face à face, par exemple dans un bureau, il est peut-être nécessaire de changer de lieu pour discuter. Ça parait futile ? Et pourtant… Il suffit quelquefois de reprendre la discussion en allant se balader à l’extérieur et les mots eux aussi sortent. Le contexte à changer, la discussion prend une tout autre saveur. Marcher, côte à côte, évite une « confrontation ». Vous accompagnez votre interlocuteur et ça peut tout changer.
Mais n’oubliez pas que dans chaque interaction, une partie de la communication vous appartient. Ce n’est pas que l’autre qui est fautif ou responsable. Votre attitude (ouverte, bienveillante) sera un atout certain pour l’aider et régler votre problème de partage.
Pour un résultat satisfaisant
Retenez cette « vraie vérité » : tant que vous ferez ce que vous avez toujours fait, vous obtiendrez ce que vous avez toujours obtenu. Si ça vous convient ne changez rien. Si ça ne vous convient pas, alors changez et changez encore jusqu’à obtenir un résultat qui vous soit satisfaisant.
Prenez contact avec moi pour que je vous aide à mieux communiquer avec les autres.
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