Stress et procrastination Stéphane Abry Coaching

Est-ce que vous vous sentez souvent débordé par vos responsabilités ? Remettez-vous constamment à plus tard des tâches importantes ? Si oui, vous n’êtes pas seul. Comme l’a dit une fois Mark Twain, “Le secret du succès est de commencer.” Mais que se passe-t-il lorsque le stress nous empêche de faire le premier pas ?


Qu’est-ce que le stress ?

C’est une réaction naturelle de notre corps face à des situations difficiles. Il peut être causé par une variété de facteurs, tels que le travail, les relations, les problèmes financiers, ou même simplement une liste de tâches à accomplir.

Ses effets

Ils peuvent être physiques, tels que des maux de tête ou des troubles du sommeil, mais ils peuvent aussi être psychologiques, comme l’anxiété ou la dépression.

L’un des effets les plus courants est la procrastination, qui est l’acte de remettre à plus tard des tâches importantes.

Pourquoi le stress nous pousse-t-il à procrastiner ?

La réponse réside dans notre cerveau. Lorsque nous sommes stressés, notre cerveau cherche à éviter les situations difficiles. Ainsi, au lieu de s’attaquer à une tâche difficile, nous avons tendance à la repousser, ce qui ne fait qu’augmenter notre niveau de stress.

Cependant, il est important de noter que la procrastination n’est pas une solution au stress. Au contraire, elle ne fait qu’aggraver la situation. En remettant à plus tard nos tâches, nous augmentons notre charge de travail et, par conséquent, notre niveau de stress.

Comment pouvons-nous briser ce cycle ?

La première étape consiste à reconnaître que nous sommes stressés et à identifier les causes.

Ensuite, nous devons prendre des mesures pour gérer notre stress, comme faire de l’exercice, méditer, ou parler à un professionnel de la santé mentale.

En fin de compte, il est important de se rappeler que le stress est une partie normale de la vie.

Cependant, si nous le laissons prendre le dessus, il peut avoir des conséquences néfastes sur notre santé et notre productivité.

Alors, la prochaine fois que vous vous sentez stressé, n’oubliez pas : le secret du succès est de commencer.


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C’est lors d’une séance de coaching anti-procrastination, que l’image de l’embouteillage est apparue à une cliente. Cette excellente métaphore représente parfaitement comment certains blocages nourrissent la procrastination.


Aujourd’hui, j’ai envie de vous partager la vision d’une cliente, appelons-la Sophie, concernant la procrastination. Je me permets de ne pas entrer dans les détails de son coaching. Cependant, sa tendance à repousser les tâches malmène son quotidien.

Lors de notre dernier rendez-vous, nous avons fait le tour du propriétaire pour lister les tâches qu’elle avait en retard, les urgentes et celles qui pouvaient encore mijoter un peu. Ces dernières n’étant pas les plus importantes, ni les plus bloquantes à court terme.

Là, elle me parle, entre autres, d’un message qu’elle doit envoyer et qui la freine émotionnellement. De mon point de vue cela parait être une tâche réalisable. Mais je ne suis pas elle. Pour sa part, c’est un nœud qui demande à être défait car il bloque tout le reste.

Sophie, à ce moment-là, m’offre une magnifique métaphore de ce qu’est la procrastination. Du moins, une image très parlante pour la définir dans certains cas. Cette image est celle de l’embouteillage.

En d’autres termes, une seule tâche (énergétivore, émotionnelle, complexe à réaliser, qui prend du temps ou non) peut créer un bouchon. Vous savez, comme quand une canalisation est obstruée et que tous les détritus, petit-à-petit, s’amassent derrière l’obstacle. C’est aussi le cas d’un ralentissement sur l’autoroute qui va provoquer un embouteillage de saturation.

Pourquoi c’est une excellente représentation ?

Car dans certains cas, ce que vit Sophie, le procrastinateur va se sentir submergé par une seule action à réaliser. Ce blocage va créer des répercussions sur tout le reste de l’agenda et de la to-do-list. Tellement impliqué et focalisé sur sa problématique (même mineure vu de l’extérieur) qu’il ne pourra plus s’en défaire. Or, plus il va la repousser au lendemain, sans traiter les autres tâches qui vont s’accumuler, plus sa liste d’actions à réaliser va prendre de l’ampleur.

Il doit donc déboucher la canalisation.

Comment passer de l’embouteillage à la fluidité ?

Si vous me lisez régulièrement, vous savez que ce passage n’est pas des plus aisés pour les personnes qui procrastinent. Les « yaka » et les « on doit » (ce que l’on appelle dans notre jargon des opérateurs modaux) n’auront que très peu d’influence pour y arriver. Il n’y aurait donc pas de solution ?

Si, il en existe, fort heureusement, mais cela va demander de la stratégie, de la gestion des émotions et de la volonté. Tout un programme ambitieux pour un procrastinateur digne de ce nom.

Je suggère de prendre le problème à bras le corps et que cela devienne une « vraie » priorité. C’est-à-dire, pas une tâche que l’on subit, mais une action à réaliser afin de soulager l’esprit.

La stratégie du petit robot

Le but est multiple : déstressé, se sentir plus léger, être satisfait de l’avoir fait et déblayer le terrain pour s’occuper des autres travaux en cours.

Concrètement, je propose d’utiliser le mode « petit robot » : « J’arrête de réfléchir et j’agis ».

Il est important de se lancer dans l’action car, nous le savons, c’est elle qui va affaiblir les angoisses et le stress.

Cette stratégie va défier la volonté mais c’est un défi nécessaire pour supprimer l’embouteillage. Parfois, il est utile de faire ce que n’aimons pas faire pour ensuite être débarrassé une fois pour toute de ce qui nous bloque. Il y a un effet positif à cela : gagner en confiance !

De plus, il arrive bien souvent que l’on observe que ce n’était pas si terrible de passer à l’action. Nos craintes sont rarement validées dans le futur. Or, elles bloquent notre présent et nous font perdre du temps. Et, le temps est un bien précieux. Rappelez-vous la dernière fois que vous étiez dans un embouteillage, vous auriez certainement aimé avoir le pouvoir de désengorgé l’autoroute, n’est-ce pas ?

Dans le cas de la procrastination, ce pouvoir dépend de vous. Alors, comme Sophie, dégagez le passage !


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