Apprendre à avoir de la chance ? Quelle drôle d’idée ! Et pourtant c’est bien de cela qu’il est question : devenir chanceux, créer des opportunités, oser ouvrir des portes…

« La chance est la faculté de saisir les bonnes occasions »

(Douglas.  MacArthur)

En coaching pour faire réagir nos clients nous utilisons des fois des exemples « extrêmes » afin de bien engager, chez eux, un changement de perceptions de leurs soucis du moment. Donc je pourrais dire que certains enfants qui naissent dans certains pays ont moins de chance dès la naissance que d’autres.

Je pourrais démontrer avec l’appui de vidéos d’accidents de voitures que des hommes et  des femmes sont passés à côté de catastrophes, que ce n’étaient pas leur heure et qu’ils ont vraiment de la chance. Alors que des scientifiques nous expliqueraient que vu la vitesse des véhicules, multipliée par la force de l’attraction terrestre, en y ajoutant le poids du passant etc… eh bien que ce n’est pas de la chance mais de la logique.

Le but de mon article est de donner une vision assez simple de ce que nous appelons la chance. Je crois moins en la chance qu’il y a quelques années en arrière. Je crois aux opportunités, je crois que nous les saisissons ou non. Je crois que notre vie dépend tout d’abord de nous.

En tant que coach en développement personnel, je me dois de rendre mes clients autonomes de manière à ce qu’ils reprennent leur vie en main, et la chance n’y est pour rien. Evidemment dans mon métier je me dois aussi de respecter les croyances de chacun, mais je m’empresse d’ajouter que « globalement » ceux qui attendent la chance pour avancer stagnent.

100% des gagnants on tenté leur chance

Certains démontreront à juste titre, que 100% des perdants ont aussi tenté leur chance. Il y aura toujours des personnes que l’on appelle des « désaccordeurs », ou des personnes aigries, négatives, frustrées qui trouveront des dizaines d’exemples pour démontrer que l’on ne peut pas provoquer la chance. D’ailleurs nous remarquerons qu’effectivement, les personnes ayant une attitude « négative » ont moins de chance que les autres (c’est une généralité).

Observez les personnes de votre entourage. Celles qui voient la vie du bon côté, qui sont dynamiques, qui sourient, qui rebondissent, qui évitent de se plaindre au moindre bobo ou dès qu’elles vivent un léger tracas, ont l’air plus chanceuses. Nous pourrions même dire « que tout leur sourit ».

Au contraire regardez les personnes qui se plaignent pour un rien, qui critiquent, qui ont une représentation terne voire noire de la vie… « Bizarrement » elles ont moins de chance que les autres. On a l’impression qu’elles vivent tous les malheurs du monde, enfermées dans leurs croyances négatives.

Sachez saisir positivement les opportunités Chance1

Notre attitude, notre réactivité, notre envie, notre courage, notre spontanéité, notre confiance sont capitales. Oser n’est pas surhumain, cela se travaille, se teste, s’exerce. De plus vous devez vous habituer à voir les occasions, les opportunités afin de les saisir. Ce n’est pas devenir opportuniste avec toute la valeur négative que nous pouvons y rattacher. C’est se donner les moyens de répondre présent alors que d’autres n’auront rien vu de positif dans la situation.

En 2014 je reçois une invitation pour une fin d’après-midi de réseautage à Lausanne. Le jour même je suis fatigué et j’hésite à me déplacer. Je me motive et je rejoins une bonne centaine de personnes qui sont là pour présenter leur job, échanger des flyers, distribuer leurs cartes de visites et agrandir leur réseau relationnel. Ce jour-là j’ai présenté un projet à 10 personnes dont une spécialiste du réseautage en Suisse. Cette femme spontanément me propose de donner de l’ampleur à mon projet sous forme d’un pitch devant plus de 300 personnes (indépendants et chefs d’entreprises) quelques semaines plus tard à Genève.

Après cette courte présentation on m’a proposé de participer à une table ronde avec un homme d’affaires et une neurologue ayant pour thème « L’esprit de réussite » (table ronde animée devant une centaine de personnes).

Voyez comment sur cet exemple j’ai eu de la « chance ». Qu’ai-je fait ? J’ai simplement répondu présent aux invitations. J’ai saisi les opportunités qui s’offraient à moi. 

Comment s’y prennent les chanceux ?

Ils croient que c’est possible. Ils sont confiants. Cela ne veut pas dire qu’ils auront toujours de la chance mais ils se donnent « plus de chance d’avoir de la chance ». Si vous croyez que c’est impossible vous vous focalisez sur un échec.

Croyez que c’est possible, soyez-en convaincus et votre relation à la vie va commencer à changer.

Les personnes qui ont plus de chance ont aussi un réseau relationnel plus étoffé que la moyenne. Cela permet d’avoir plus d’opportunités, de bonnes occasions et donc d’augmenter les possibilités de soutiens.

Ils acceptent le changement, ils vont de l’avant, ils savent se faire du feedback sur leurs expériences et ils développent un radar à opportunités en se focalisant sur leurs objectifs (curiosité, être à l’affut, observation, réactivité…).

Chance2Multipliez les chances en multipliant les expériences

Comme l’indique le mentaliste Viktor Vincent : « Avoir de la chance s’apprend. Il n’y a rien d’ésotérique là-dedans, au contraire, tout est rationnel. Pour avoir de la chance il vous faut entretenir vos réseaux, ne pas avoir peur de tenter de nouvelles expériences, ne jamais dire non sans réfléchir, aimer le changement, envisager toutes les possibilités d’une situation et, enfin multiplier autant que possible toutes les situations qui ont une chance de vous être favorable »

Et si à Annemasse vous décidiez d’avoir plus de chance ?