Qu'est-ce qui dépend de vous ?

Une collègue en entreprise me parlait un jour de cette « mission » en elle de vouloir toujours aider les autres. Et même ceux qui n’avaient pas demandé d’aide. Par conséquent avec ces derniers, elle prenait régulièrement des « claques ».


Qu’est-ce qui dépend de vous ?

Une cliente m’expliquait qu’elle n’avait pas atteint un de ses objectifs. Les circonstances (certaines) avaient fait capoter son projet.

Nous avions évoqué à ces moments-là un principe assez simple en fin de compte : qu’est-ce qui dépend de moi ? Qu’est-ce qui ne dépend pas de moi ? Sur quoi ai-je une certaine influence ? Et sur quel événement je n’en ai aucune ?

Évidemment, à la lecture de ces lignes beaucoup d’entre vous vont dire « mais oui, on sait ! » Pourtant, dans les faits, il suffit d’entendre les gens pester contre la météo et divers sujets sur lesquels ils n’ont aucune emprise et qui ne dépendent pas d’eux, pour observer qu’entre la théorie et la pratique il peut y avoir un fossé, un ravin, un canyon.

C’est un thème récurrent que j’observe en coaching. Ce qui m’intéresse dans ce cas, c’est comment mes clients se gèrent par rapport aux événements externes sur lesquels ils n’ont pas de prises. Car là est la clé du bien-être personnel (moins de stress, de mots d’oiseaux, de déconfiture…).

  • Savoir se gérer face aux horaires (meilleur rapport au temps et développement du self-control)
  • Faire la différence entre mes possibilités concrètes d’agir et de subir des événements sur lesquels je n’ai pas de prises.
  • Être capable de prendre du recul, de se poser pour réfléchir et de s’engager ou non dans un plan d’action sont des clés à accrocher à votre trousseau. Certains plans d’actions sont dès le départ voués à l’échec. Cette programmation du cul-de-sac trouve plusieurs déclencheurs psychologiques (peur de réussir, syndrome de l’imposteur, se croire capable de…, se sentir porteur d’une mission irréaliste etc.)

Ce travail sur soi est particulièrement utile pour vivre mieux. Je ne dis pas que c’est facile. Je dis simplement que ça vaut le coup de s’y mettre pour mieux apprécier nos relations, nos activités, notre vie.

Au prochain couac, faites-vous un feedback : est-ce que cela dépendait de moi ? Est-ce que certains aspects ne dépendaient pas de moi ? Plus un objectif dépend de vous (voir que de vous) plus il sera réalisable.

Mieux comprendre ce qui dépend de vous ?

Besoin de mieux comprendre comment vous pouvez vous soulager de toutes ces pensées qui vous envahissent ?


 

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